ECHANGE FRANCO-ROUMAIN

Ensemble instrumental Archaeus
Ensemble vocal Soli-Tutti

Au fil des quatre concerts, vous avez pu découvrir les compositeurs suivants

LES COMPOSITEURS

Joan BAGES I RUBÍ

Artiste Sonore de Flix (Catalogne) né en 1977. Il obtient le Titre de Professeur de Piano au Conservatoire Supérieur de Musique du Lycée de Barcelone ainsi qu'une Licence en Pédagogie à l'Université Autonome de Barcelone. Il fait ensuite des études supérieures de musique à l'Étude de Musique Àngel Soler, et avec le pianiste et directeur d'orchestre français Jean-Pierre Dupuy, avec lequel il réalise plusieurs cours et concerts.
En 2003, il obtient le Master d'Arts Digitaux–Musique à Université Pompeu Fabra de Barcelone, avec la qualification d'excellence, sous la direction du compositeur Eduard Resina. Il entame en 2004 des études de troisième cycle en musique : D.E.A. en Composition Musicale et Informatique Musicale, à l'Université Paris 8 sous la direction du compositeur Horacio Vaggione. Il est boursier Phonos depuis l'année 2005 (il a gagné la Bourse PHONOS de composition à Barcelone pour la réalisation d'une œuvre musicale électroacoustique, pour basson et électronique).

À l'heure actuelle, il suit une grande partie des "Stages de Logiciels" de l'I.R.C.A.M. (cours 2005/2006) grâce a la bourse d'études pour artistes de la Fondation Privée Duran Martí de Tortosa, tout en commençant sa thèse à l'Université Paris 8. Il suit également l'atelier de composition de José Manuel López López.
Il a quatre CD édités, Piano-Poesia-Electrònica, édité et distribué par le C.E.R.E. et Confluències, Peintures Sonores et Miscel·lània Sonora distribués par Hazard Records.

Interactions, pour ensemble instrumental
"Comment nous, les êtres humains, établissons des liens, dépendances, interactions émotionnelles, collaborations. Comme en un écosystème, la vie s’y rattache et les membres qui y appartiennent ont besoin d’eux-mêmes. La somme des éléments est beaucoup plus que la simple addition. Les causes sont multiples, diverses, incalculables. Le chaos. Notre ignorance."

Dan BUCIU

Né en 1943, à Bucarest, en Roumanie.
Diplômé en composition à l'université de Musique de Bucarest, dont il est le directeur depuis 2000.
Sa musique a été donnée dans de grands festivals en Roumanie, Allemagne, France, Autriche, Canada, Etats-Unis etc. Il a principalement composé de la musique de chambre et des œuvres vocales. Il a également publié de nombreuses études sur l'harmonie modale. Il a reçu des Prix et distinctions en composition et en musicologie.

Schite pentru un autoportret est une pièce d'un compositeur ironique et sarcastique à la fois.

José Luis CAMPANA

Né en 1949, José Luis Campana étudie la composition à Buenos Aires avec Jacobo Ficher, puis à Paris avec Ivo Malec. En 1992, il crée "l'Ensemble Arcema" dont il est toujours le directeur artistique, et qui associe des solistes de l’Orchestre de Paris, de l’Ensemble Inter Contemporain et des professeurs des CNSM de Paris et Lyon pour des concerts, des master-classes, des tables rondes et des cours destinés aux étudiants de différentes classes des Conservatoires et Universités, par exemple - dans le département de la Seine-Saint-Denis - à l’Université de Saint-Denis Paris VIII et à l’ENM d’Aulnay-sous-Bois. Ces activités sont organisées régulièrement depuis 2000.
De nombreuses commandes ont été faites à José Luis Campana par diverses institutions, comme le Festival de Donaueschingen, la Radio de Baden-Baden, Radio France, le Festival Présences, le GRM de Paris, l’IRCAM, le Ministère de la Culture, le Mozarteum de Salzburg, le Festival de Metz… Il est également lauréat de plusieurs premiers prix de composition aux concours « Serocki » (Varsovie), « Francesc Civil » (Girone), « Antidogma musica » (Turin), etc. Sa musique est disponible aux Editions H. Lemoine , G. Billaudot et EME à Paris.
Parallèlement à sa carrière de compositeur, José Luis Campana enseigne la composition et l’analyse à l’ENM d’Aulnay depuis 1983.

Involtura sonora, pour basson et violoncelle. Commande du CNSM de Paris,1992.
Création mondiale par les solistes de l'Ensemble Inter Contemporain
Pascal Gallois : basson
Pierre Strauch : violoncelle
Cette œuvre est dédiée à P.Gallois et à P.Strauch
Enregistrement -collection MFA.
Cette pièce est basée sur la confrontation de "trois" personnages : trois structures musicales caractérisées et reliées par des points d'orgue. Bien que le compositeur les compare chacune à une histoire, il rejette néanmoins toute idée de développement organique. Le principe est celui d'un retour au même avec l'application des nouvelles techniques de composition à chaque apparition du même matériau sonore. Ces trois structures de base polarisent le discours musical, dans des relations d'éloignement ou de coïncidence.

Damien CHARRON

Après des études littéraires et musicales, Damien Charron devient en janvier 1986 le premier directeur de l’Ecole de Musique du Pré Saint-Gervais, et élabore un projet pédagogique en relation avec les acteurs du terrain. Il y développe un département de musique traditionnelle et participe au réseau départemental des musiques du monde et au festival Africolor. 
Parallèlement, il poursuit une carrière de compositeur. Son catalogue compte actuellement une trentaine d’œuvres, du solo à l’orchestre, jouées en France et à l’étranger par des ensembles comme Laborintus, Isocèle ou Soli-Tutti et des interprètes passionnés comme Hélène Breschand ou Pascal Gallois...
Il s’attache tout particulièrement à la diffusion de la création musicale contemporaine en Seine Saint-Denis. Ainsi il prend des responsabilités associatives dans l’ARMUCOM (Atelier de recherche musicale du conservatoire de Montreuil). Puis il fonde, avec des interprètes professionnels du Pré Saint-Gervais, l’AGAM, dans le but de monter une saison régulière de concerts (1991-2005). Enfin en 2001, il participe à la création de DENSITE 93, association qui a pour vocation la création et la diffusion de musique contemporaine dans le 93.

À barque tranquille
Pièce pour hautbois, clarinette, basson, piano, violon et violoncelle, dédiée à l’ensemble Archaeus Comme le suggère son titre, tiré d’un poème d’Isabelle Poncet-Rimaud, elle est une sorte de barcarolle.
Le piano joue un rôle concertant. Il expose en solo une séquence rythmique fondée sur des rapports métriques entre des valeurs inégales (longue/brève/longue), évoluant entre le grave et le médium, puis un accord résonnant dans l’aigu. Ces deux éléments de base se retrouveront tout au long de la pièce sous la forme d’un balancement évocateur en mode ternaire avec des variations de débit (accélérations et décélérations), et sous la forme d’un mouvement perpétuel se déployant surtout dans l’aigu. Les autres instruments font figure de « ripieno » : entrés progressivement, ils viennent contrarier par deux fois le développement du piano pour s’imposer jusqu’à l’éliminer. D’autre part, les mélismes du piano tournent autour d’une note pivot, le do, qui colorera, s’agglutinera, fusionnera ou se démarquera des blocs sonores tissés par les autres instruments jusqu’à sa disparition - comme absorbé par sa propre résonance…

Liviu DANCEANU

Né en 1954 à Roman, en Roumanie.
Diplômé en composition à l'Académie de Bucarest en 1980, dans la classe de Stefan Niculescu. Il a suivi les cours du Séminaire International de Composition à Kasimiersz-Dolni (1984), où il a étudié avec Iannis Xenakis.
Il a fait des séjours de formation à Paris, Londres, Prague, Tallin, Warsaw, Moscou.
Il est le fondateur et directeur artistique de l'ensemble Archaeus, avec lequel il a participé à d'importantes rencontres musicales internationales. Il a dirigé plus de 500 concerts en Roumanie, dans toute l'Europe, ainsi qu'en Russie, aux Etats-Unis, en Corée … Directeur artistique du Contemporary Music Days à Bacau (depuis 1992) et de la New Music Week à Bucarest (1992-1996 et 2001-2002). Président du département roumain de l'ISCM (1991-1994).
Il est Docteur en Musicologie et il enseigne l'histoire de la musique, la composition et l'esthétique musicale à l'Université Nationale de Musique de Bucarest.
Il a donné de nombreuses conférences dans des centres de musique contemporaine en Europe, et a participé également à de nombreuses émissions radios ou télés.
Il a reçu de nombreux prix, comme le prix Studium de Toulouse (1986), le prix ATM (1987), le prix UCMR (1988,1990,1994, 2000, 2004), le prix de l'Académie Roumaine (1988), le prix ACIN (musique de film 1988), le prix SOROS (1997).
Ses œuvres ont été enregistrées en Roumanie, France, Italie, Espagne, Hollande, Etats-Unis, Allemagne. Il a publié des études, essais, articles, chroniques musicales dans plusieurs magazines roumains et étrangers.
Des œuvres lui ont été commandées par des festivals, des associations et des interprètes comme : Antidogma Musica (Turin), Musica Nova (Alicante), ENSEMS (Valencia), Oficina Musical (Porto), Trieste Prima, Musique en Scène (Lyon), Composers Concordance (New York), De Paul University (Chicago), Cleveland Chamber Symphony, Concorde (Dublin).

Memorialis, opus 97, pour ensemble instrumental (2004)
Commande de l’Université « Carbondale » (Etats-Unis d’Amérique), l’œuvre est structurée en sept sections. Elle fait partie de la catégorie esthétique qu’on pourrait assimiler à une « globalisation musicale », qui se définit par la mixité des sources spatiales et temporelles, parfois complémentaires, parfois antinomiques. Autrement dit, elle est une réplique musicale d’un processus contradictoire semblable aujourd’hui à la mondialisation.

Mass, opus 104, pour chœur et ensemble instrumental (2006)
Commande de l’association Densité 93, la pièce offre une vision globale sur les processus compositionnels européens en cumulant des orientations esthétiques et des techniques de composition différentes et en couvrant un vaste spectre stylistique - suggestions de musique néo-modale, fractale, spectrale, répétitive, transformationnelle - références succinctes aux créations de musiques ethniques ou aux musiques de divertissement de large circulation, etc.

Dan DEDIU

Né en 1967 à Braila (Roumanie).
Diplômé en composition à l'Académie de Musique de Bucarest (1989), il a ensuite suivi les cours de la Hochschule für Musik und darstellende Kunst à Vienne (1990/91).
Parmi ses professeurs, on peut citer les compositeurs Stefan Niculescu, Dan Constantinescu, Francis Burt, Günter Kahowez, Wilhelm Zobl, Octavian Nemescu, Dan Buciu.
Il a suivi le cours d'été d'informatique musicale de l'Ircam en 1994.
Il a donné des conférences à la Queen's University of Belfast, en Irlande du Nord (1994).
Il a été en 1999 et 2001 le directeur artistique festival "International Week of New Music" à Bucarest.
Depuis 2003, il est professeur de composition à l'Université de Musique de Bucarest et dirige le département de composition.
Il a reçu des prix de composition à Vienne, Londres, Paris, Berlin, Budapest, Bucarest, Dresde…

Concert gothique, pour ensemble instrumental (1997)
L’œuvre, dédiée à l’ensemble Archaeus, représente une synthèse de la pensée compositionnelle du XXe siècle, ornementée par des éléments spécifiques au style gothique.
La complexité de l’écriture, l’abondance des passages de virtuosité rythmique et d’intonation, la richesse de l’expression instrumentale constituent une épreuve difficile que les instrumentistes de l’ensemble doivent surmonter.

Gerardo DELGADO

Né à Mexico en 1974, Gerardo Ivan Delgado Ramos a commencé ses études musicales à 12 ans. En 1993 il entre à l'Ecole Supérieure de Musique Sacrée de Guadalajara (Mexique), où il étudie le chant grégorien. Il débute ses études de composition avec Domingo Lobato, l'un des derniers compositeurs nationalistes mexicains.
En 1997, il est diplômé en composition et orchestration sous la direction de Manuel Cerda Ortiz.
Parallèlement, il étudie la direction d'orchestre auprès de Leonardo Gasparini.
Il a composé diverses pièces de musique de chambre dont deux quintettes de cuivres et une sonate pour contrebasse et piano qui ont été enregistrées au Mexique en 2003.
Arrivé en France en janvier 2004, il a participé à de nombreux concerts et notamment aux festivals de musique "Ville des Musiques du Monde" et "Africolor", où a été donnée en création mondiale sa Trilogie de Dialogues pour orchestre symphonique et percussion, ainsi qu'au "Week-end Plein Cuivres" de Chartres en mars 2005 avec une création pour l'Ensemble 28.

En Mente, fait allusion à toutes ces connaissances que nous accumulons jour après jour et qui lorsqu'on se met à douter nous amènent à nous poser des questions qui font que l'on oublie à quel point cette nature si calme et apaisante est le principe de la vie.
La musique et le texte nous invitent à nous promener dans un univers qui nous aidera à réfléchir et à retrouver la tranquillité pour un bon moment.

Allain GAUSSIN

Né en 1943, Allain Gaussin est lauréat de plusieurs 1ers prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dont le prix de composition dans la classe d’Olivier Messiaen. Après avoir étudié l’informatique musicale à l’IRCAM, il séjourne à Rome entre 1977 et 1979 en qualité de pensionnaire de l’Académie de France, puis poursuit une carrière internationale de compositeur avec concerts, conférences et séminaires de composition : Berlin (DAAD), Darmstadt, Université d’Osaka et de Tokyo… En 2003-2004, il est professeur de composition au CNSM de Paris.
Il est actuellement professeur de composition et d’orchestration au Conservatoire de Sevran (classe préparatoire aux concours d’entrée aux CNSM de Paris et de Lyon). Il enseigne aussi la composition au Conservatoire Américain de Fontainebleau et fait partie du groupe de travail sur le rythme à l’IRCAM. À partir de juillet 2006, il sera professeur d’orchestration (3e cycle) à l’Université d’Osaka.
En 1995, l’Académie Charles Cros a couronné d’un Grand Prix du disque l’enregistrement de ses œuvres Irisation-Rituel , Camaïeux , Arcane  (disque Salabert-Harmonia-Mundi). En 1998, Mosaïque Céleste  a obtenu le Prix international de composition ICONS (Italie).

Ariane, pour violoncelle et bande (5')
"En regardant la lune… toute ronde…  le soir… parmi le silence des étoiles."

La Chevelure de Bérénice, pour hautbois (3')
"La nuit… quelque part dans les étoiles… une lueur… douce et bleuté, dans la constellation de la chevelure de Bérénice."

Calin IOACHIMESCU

Né en 1949, à Bucarest (Roumanie).
Il a étudié la composition avec Stefan Niculescu à l'Académie de Musique de Bucarest, aux cours d'été de Darmstadt en 1980 et 1984, et à l'IRCAM. Ses œuvres ont été interprétées en Roumanie, en France, en Angleterre, Italie, Allemagne, Canada, Espagne, Etats-Unis, Hong Kong etc. Il a reçu de nombreux Prix comme le Prix de l'Union des Compositeurs et Musicologues Roumains (1979, 1982, 1988, 1992), le Kranichsteiner Musikpreis de l'Internationales Musikinstitut Darmstadt (1984); Prix de l'Académie Roumaine (1993).
Il s'est beaucoup intéressé dans son travail aux principes acoustiques et psycho-acoustiques.

Palindrome 7, pour ensemble instrumental (1988)
Le palindrome est un principe mathématique qui est appliqué dans cette pièce au niveau micro-structurel, ainsi qu’à la macro-structure. Les trois sections présentent trois hypostases différentes du spectralisme : contrastes rythmiques (dans la première partie), figuration et addition des événements (dans la partie médiane), verticalité homophonique (dans le final). La pièce est dédiée à l’ensemble Archaeus. C'est une musique des couleurs et des rythmes, mais aussi de l'action et de contemplation.

Philippe LEROUX

Né le 24 septembre 1959 à Boulogne-sur-Seine, Philippe Leroux fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d'Ivo Malec, Claude Ballif, Pierre Schäeffer et Guy Reibel. Il est ensuite nommé pensionnaire à la Villa Médicis, où il séjourne jusqu'en octobre 1995. Il a composé une quarantaine d’œuvres de formations diverses - commandes d’institutions françaises, américaines, norvégiennes, allemandes, canadiennes, belges et slovaques -, a reçu plusieurs prix et donné de nombreuses conférences et master-classes en Europe et sur le continent américain.
Philippe Leroux enseigne actuellement la composition à l’IRCAM dans le cadre du cursus d’informatique musicale, ainsi qu'à l’Université Mac Gill de Montréal dans le cadre du projet Daniel Langlois. Depuis 1983, il est également professeur de composition et de musique électroacoustique à l’Ecole Nationale de Musique de Blanc-Mesnil. Il a collaboré avec de nombreuses institutions musicales de Seine-Saint-Denis comme le Forum culturel de Blanc-Mesnil, le Théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis et l’Université Paris 8.

Air, pour clarinette et Marimba/vibraphone
Composée en 1992, cette pièce est une commande du festival Aujourd'hui Musiques de Perpignan.
L'une des caractéristiques de la partition tient dans son aspect spectaculaire : le percussionniste doit en effet jouer du marimba et du vibraphone en même temps. L'œuvre est constituée de petites sections bien repérables, qui s'enchaînent sans solution de continuité. À partir d'une hauteur identique et affirmée, un Ré, les deux instruments - le marimba et le vibraphone représentant deux aspects d'un même instrument - engagent un dialogue qui s'ouvre comme un éventail., et qu'ils poursuivent jusqu'à épuisement. Cette pièce est dédiée à Françoise Rivalland et Serga Daval.

José Manuel LÓPEZ LÓPEZ

Né à Madrid en 1956, il étudie le piano, la composition et la direction d’orchestre au Conservatoire Supérieur de Musique de cette ville. Il poursuit ensuite des études de musicologie à l’Université Paris 8 où il est à l’heure actuelle professeur associé, responsable de l’atelier de composition. Titulaire d’un D.E.A. en Musique et Musicologie du XXe siècle à l’IRCAM - Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales, il a également suivi le cursus d’informatique musicale de l’IRCAM, et les enseignements de Luis de Pablo, Messiaen, Nono, Boulez, Donatoni et Vaggione…
Sa musique a été sélectionnée à plusieurs reprises pour représenter l’Espagne à la Tribune Internationale de Compositeurs de l’UNESCO et récompensée par la Société Internationale de Musique Contemporaine et l’International Computer Music Conference, ainsi qu’interprétée dans les plus importants festivals. Les Ministères de la Culture espagnol et français, la Fondation Caja de Madrid, l’IRCAM, le Studio Agon et Nuove Sincronie (Milan), l’Orchestre National d’Espagne, la Fondation Gulbenkian (Lisbonne), Radio France, le festival Musica de Strasbourg et le CIRM de Nice sont parmi ses commanditaires.
En 1996, José Manuel López López a été lauréat de l’AFAA pour réaliser un projet de composition à la Villa Kujoyama  à Kyoto (Japon), et en 1997, de l’Académie Espagnole de Beaux Arts à Rome. En 2000 l’Etat espagnol lui décerne le Prix National de Musique, haute distinction culturelle. Il a été compositeur résidant en Bourgogne entre 2000 et 2003 et professeur invité en 2004 de la Cátedra Manuel de Falla à Cadix en Espagne.

Trio I (1992), pour clarinette en si bémol, clarinette basse, violon et piano (Ed. Ricordi - Paris)
Le point de départ pour la composition de cette œuvre a été l'élaboration d'un discours polyphonique assez virtuose qui prétend mettre en relation, des catégories musicales comme le temps, la hauteur, l'harmonie et le timbre. Dans ce discours, le temps prend une souplesse et une relevance singulières, se dilatant, se comprimant, se laissant en fait inonder par des événements de grande densité, ou par des lignes statiques sans mouvement. Autrement dit, le temps est habité aussi bien par des gestes instrumentaux de grande ampleur, que par la plus petite expression sonore, même par le vide. En ce qui concerne l'harmonie et le timbre il y a une quête, constante dans mon travail, qui cherche la fusion intime entre ces deux catégories musicales.  On pourrait parfois penser à l'harmonie du timbre comme aussi au timbre de l'harmonie. Cette interrelation entre catégories est également cherchée entre le rythme et le temps, ce qui pourrait nous faire penser le rythme du temps comme le temps du rythme. Tous ces éléments réunis sont la base qui me permet de m'exprimer en musique.
Cette œuvre commandée par le Pavillon de Madrid de l'Exposition Universelle de 1992, avait été créée le 23 août 1993 en France par le trio Galitzine (Anne Mercier, Alain Vilar et Serge Daval) dans le cadre du IV festival de musique du Haut-Doubs.

Claudy MALHERBE

Il se consacre à la composition après des études d'architecture et de musique. Il entre à l'IRCAM en 1982, où il participe à l'Atelier de Recherche Instrumental dirigé par Pierre-Yves Artaud, puis conduit un projet consacré aux nouvelles techniques instrumentales et aux prémisses de la composition musicale assistée par ordinateur. Grâce à ses travaux, en collaboration avec l'acousticienne Michèle Castellango et l'informaticien Gérard Assayag, il intègre dans sa syntaxe musicale les fonctionnements acoustiques des matériaux sonores et fait de l’ordinateur un véritable outil de composition musicale.
Parallèlement à cette activité de compositeur, Claudy Malherbe est l’auteur régulier d’articles et de conférences sur le langage musical actuel et est chargé de cours au D.E.A scientifique CNRS-IRCAM, au CEFEDEM de Lorraine, à l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Brest.
Il est le directeur du conservatoire Erik Satie à Bagnolet depuis 1982 et de la mission départementale Jazz 93 qu’il fonde en 1986 avec Jean-Louis Méchali.
Actuellement Claudy Malherbe écrit La cantatrice, opéra radiophonique pour voix, chœurs, orchestre et bandes-son, commandé et produit par Radio-France et co-produit par l’INA-GRM pour France-Culture et le prix Italia.

Fièvres, pour piano, hautbois, clarinette, basson, violon, violoncelle, et percussion.
Écrit pour l’ensemble Archaeus
"A l'image d'un corps de chair et de sang, les instruments semblent agités de fièvres.
Accélération du pouls, irrégularités du rythme cardiaque, respiration oppressée, l'affection qui s'étend les met progressivement dans une vive agitation proche d'un état passionné.
Le virus qui se développe de manière inexorable, insinue peu à peu l'alentour, puis le corps tout entier de la musique. Il réagit à chaque geste instrumental qu'il enveloppe puis annihile ; il effleure, caresse l'harmonie pour irrémédiablement pénétrer en son sein ; il exténue les rythmes, anéantissant toute échappatoire.
La musique a la fièvre, mais est-elle réellement malade ?"

Claudy Malherbe, mars 2004.

Adrian MOCIULSCHI

Né en 1973 à Bucarest, en Roumanie.
Après avoir fait ses études à l'Académie de Musique de Bucarest, dans la classe de composition de Stefan Niculescu, il a obtenu en 1997 le diplôme de l'Académie, où il est maintenant professeur de composition. Il a composé des œuvres symphoniques, de la musique de chambre, et des œuvres vocales.

Septet, pour ensemble instrumental (2005)
Dans une écriture homophonique et hétérophonique, la pièce du jeune compositeur roumain développe une pensée modale diatonique et une construction formelle située dans le voisinage du structuralisme. Le Septet est dédié à l’ensemble Archaeus. C'est une musique solaire, pleine de lumière et d'espoir.

Octavian NEMESCU

Né en 1940 à Pascani, en Roumanie.
Il a fait ses études à l'Académie de Musique de Bucarest, où il a été diplômé en 1963, avec des pièces symphoniques, vocales-symphoniques et électroniques.
Un créateur de vocation archétypale, qui propose un art aux horizons universels, en récupérant les modèles primitifs d'origine naturelle (la tendance à réévaluer la musique provenant de lieux et d'époques différents), décrivant l'idée de la permanence comme fil conducteur de l'acte de composition.

Spectacle pour un instant, pour ensemble instrumental (1980)
La pièce représente une vision compositionnelle originale dans le sens où elle s’oppose avec les principes du développement évolutif. Cette démarche a donné naissance à des musiques implosives condensées, à des flashes sonores séparés par des silences capables d’absorber la densité significative de l’information sur un minimum de temps. Le Spectacle pour un instant se déroule comme une suite « d’instants musicaux » non évolutifs et non développés. C'est une musique qui se propose de fixer l'instant, et son souvenir.

Stefan NICULESCU

Né en 1927 à Moreni, en Roumanie.
 Il a fait ses études à l'académie Royale de Musique de Bucarest (1941-1946) avec Mihail Jora, Mart,ian Negrea, à l'Institut Polytechnique de Bucharest (1946-1950), et au Conservatoire Ciprian Porumbescu (1951-1957) avec Mihail Andricu. Diplômé avec mention en 1957. Il a suivi les cours de musique nouvelle à Darmstadt (1966-1969) and ceux de musique électronique au Studio Siemens à Munich (1966). Compositeur en résidence à Berlin Ouest, invité par le DAAD ; Compositeur en résidence au "Château des Artistes " à Wiepersdorf (1992).
Chercheur à l'Institut d'Histoire de l'Art de l'Académie roumaine (1960-1963), assistant, conférencier associé, et professeur de composition et d'analyse musicale à l'Université de Musique de Bucarest.
Il a donné des conférences à la Sorbonne (Paris, 1992) et aux cours d'été de Darmstadt. Il a écrit de nombreux essais et études en musicologie.
Ses œuvres ont été présentées à Bucarest, Paris, Mainz, Varsovie, La Rochelle, Graz, Hambourg, Tel Aviv, Séoul, Vienne, Huddersfield, Montreux, etc.
Il a reçu de très nombreux prix en Roumanie, ainsi qu'en Europe.

Synchronie, pour ensemble instrumental (1975)
La pièce fait partie d’une « classe de composition » qui pose les bases d’un principe formel semblable à une syntaxe de type hétérophonique. Ainsi, la synchronie représente une forme gouvernée par l’hétérophonie, comme dans le temps la fugue était une forme spécifique pour la polyphonie imitative, ou le lied pour une architecture propre à la monodie accompagnée.

Joakim SANDGREN

Né en 1965 à Stockholm. Il a étudié la composition à l'Ecole Royale Supérieure de Musique de Stockholm de 1991 à 1998 sous la direction de Sven-David Sandström, Magnus Lindberg et Pär Lindgren. Il également suivi de nombreux master-classes ainsi que le Cursus annuel de composition et d'informatique de l'IRCAM. Il commence à travailler la composition assistée par ordinateur en 1997 avec Magnus Lindberg. Il développe lui-même ses environnements informatiques (le dernier fait l'objet de sa thèse à l'Université Paris 8 sous la direction de Horacio Vaggione). Il suit également l'atelier de composition de José Manuel López López.
Il a travaillé avec des ensembles comme 2e2m, Court Circuit, Ars Nova, Musica Vitae, l'Orchestre de la Radio Suédoise, etc. Ses pièces ont pu être entendues en Suède (en direct à la télévision, en direct à la radio, au festival borderline à Malmö à la Maison de la Culture etc.) en France (à l'Ircam, au Plateau du 20e, au Musée d'Art Moderne à Strasbourg, au Théâtre Gérard Philipe) mais également à Londres, en Floride, à Cuba, et en Roumanie lors d'un festival de l'ISCM. Certaines pièces ont été enregistrées sur CD.
Il travaille actuellement sur une commande d'état (Suède) qui sera créée par l'ensemble Gageego sous la direction de Peter Eötwös.

"J’ai travaillé la pièce Pour sept musiciens de décembre 2005 à mars 2006. C’est ma cinquième pièce sans harmonique et sans sons normaux. La sonorité résultante est extrêmement faible. Mais je la trouve très belle. Dans une salle pas trop grande, on n’a pas besoin d’amplifier. Ecoutez."

Horia SURIANU

Né en 1952 en Roumanie, établi à Paris depuis 1983 et naturalisé français, Horia Surianu est lauréat du Premier prix en composition musicale au Conservatoire national de Bucarest et titulaire d’un D.E.A. et d’un Doctorat en Esthétique et Sciences de l’Art à l’Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne.
À présent professeur d’écriture, de culture musicale et de la classe d’orchestre du Conservatoire de musique de Bagnolet, professeur d’écriture au Conservatoire de Massy et professeur associé en esthétique musicale à l’Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne, il poursuit une carrière de compositeur. Il écrit des œuvres dans différents genres musicaux, présentées en France et à l’étranger et publiées aux éditions Salabert, Editions Combre à Paris et Editura Muzicala à Bucarest (œuvres également enregistrées sur CD). Plusieurs commandes lui ont été accordées par le Ministère de la Culture, l’ARIAM Île-de-France, la DRAC de plusieurs régions, la Ville de Bagnolet (pièces Modelages et Elégie, conte musical intitulé Un voyage de rêve), l’Arts Council et Channel Four en Grande-Bretagne, ou par différents interprètes et ensembles en Allemagne, Italie et Roumanie.
Après le spectacle de théâtre musical Tambours rebelles  monté en 2003 sur une commande du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et en collaboration avec la Compagnie Déviation, Horia SURIANU prépare pour 2006 un nouveau spectacle du même genre portant le titre Pourquoi c’est toujours sur moi que ça tombe !  - une collaboration entre le département de Seine-Saint-Denis, le département de la Nièvre et la ville de San Luis Potosi au Mexique.

Pantum sonata (1982), pour basson et piano.
Cette pièce est une forme musicale combinée empruntée à la fois à la poésie malaise (pantoum malais), poème à forme fixe composé d'une suite de quatrains à rimes croisées, et à la sonate où les thèmes se mélangent dans la partie du développement. Il en résulte une forme musicale hybride qui vise une construction syntaxique inédite.

Cornel TARANU

Né en 1934, à Cluj-Napoca (Roumanie).
Il y a fait ses études (1951-57) et a été le disciple de Sigismund Toduta.
Plus tard, il a parachevé ses connaissances à Paris (1966-67), avec Nadia Boulanger et Olivier Messiaen, ainsi qu'à Darmstadt (1968-69), où il a fréquenté les cours d'analyse musicale de György Ligeti, de direction d'orchestre de Bruno Maderna et de percussion de Christoph Caskel. Ce qui allait déboucher d'une part sur ses recherches théoriques (il est, depuis 1974, Docteur ès Musicologie) et d'autre part, sur son implication dans l'activité d'interprétation musicale (en 1968 il fonde l'ensemble de chambre "Ars Nova" qu'il dirige depuis et avec lequel il donne de nombreux concerts dans son pays et à l'étranger). Son palmarès comprend le Prix de l'Union des Compositeurs (1972, 1978, 1980, 1982), le Prix de l'Académie Roumaine (1973) et le Prix international du disque "Koussevitzky" (1982).
Un opéra (Le secret de Don Giovanni), des œuvres vocales symphoniques (dont Cantus Transsylvanieae), des pièces symphoniques (Séquences, Sinfonia brevis, Symétrie, etc), beaucoup de pièces vocales et chorales, de la musique de scène et de film constituent en grandes lignes sa création musicale qui comprend aussi un substantiel chapitre dédié à la musique de chambre dont un considérable nombre de partitions écrites pour son ensemble "Ars Nova". Les œuvres de Taranu sont publiées aux Ed. Salabert et Leduc (Paris) et à Editura Muzicala Bucarest.
Depuis 1993, il est membre de l'Académie Roumaine et depuis 1995, directeur du Festival de Musique Cluj Modern.

Remembering Bartok, pour hautbois et ensemble instrumental (1991)
La pièce est basée sur un archétype sonore spécifique à la musique ethnique roumaine, archétype qui définit les relations entre l’instrument solo et le groupe accompagnateur. La syntaxe de type monodie accompagnée se trouve souvent dans la zone de l’hétérophonie par laquelle la musique traditionnelle roumaine, essentiellement orale, est fréquemment définie.

Nicolas TSORTZIS

Il est né en 1978 à Athènes. Il étudie la guitare dans la classe de E. Assimakopoulos, et suit parallèlement les classes d’écriture (harmonie, contrepoint, fugue) de Y.Ioannidis. Il s’installe en France en 2002 et étudie la composition avec M. Merlet à l’Ecole Normale de Musique. Actuellement, il poursuit ses études de composition avec T. Antoniou et de composition assistée par ordinateur à l’université de Paris 8, sous la direction de Horacio Vaggione, Anne Sedes et José Manuel López López. Il a assisté à des stages de composition avec P. Manoury, J. Harvey et K. Stockhausen, ainsi qu’à des stages d’informatique musicale à l’IRCAM. Ses œuvres ont été jouées à Paris (Salle Cortot, Cité Universitaire, Théâtre Gérard Philipe, Institut Cervantès, l’Archipel) et à Athènes (Megaron, Institut français, Goethe Institut). En 2005, son œuvre  Immune, pour violoncelle seul, a remporté le 3e prix du concours de composition « Y.A. Papaioannou » dans son pays natal et a été sélectionnée pour le 4e Forum de la Jeune Création par la section française de la SIMC.

"Amenable : Convictions / pensées élaborées autour d’elles / et puis des doutes / mise en question /poussé par la volonté de changer d’avis / d’apprendre / esprit ouvert à tout /pour peut-être retourner au point de départ / mais changé / enrichi / et toujours ouvert… "

Nicolas VERIN

Nicolas Vérin a eu un parcours inhabituel. Guitariste de pop à treize ans, pianiste de jazz, il étudie l’électroacoustique au Conservatoire de Paris dans les classes de Pierre Schäeffer et Guy Reibel, puis part cinq ans aux Etats-Unis d’où il revient avec un Doctorat en composition de l’Université de Californie à San Diego (Reynolds, François).
Passionné par le geste musical et la vie des sons, il explore d’une façon singulière sa fascination pour le temps et sa complexité. Puisant dans ce large champ une pluralité de langages, une synthèse au-delà des dogmes et des modes, il y nourrit son inspiration.
Nicolas Vérin a obtenu de nombreuses commandes, une résidence en région Midi-Pyrénées et la bourse Villa Médicis hors les murs. Il a collaboré avec Pierre Henry, Vinko Globokar, Michaël Levinas, l’IRCAM, l’INA-GRM. Il est professeur de composition et d’électroacoustique au Conservatoire d’Evry et pratique l’improvisation, notamment au sein du trio Daroux-Sclavis-Vérin.
Habitant Bagnolet depuis 2000, il y a fondé l’association « Impulsion » qui a pour but de faciliter la création et la diffusion de la musique contemporaine. Avec l’appui de Dominique Méheut-Ferron, ils ont commencé à entreprendre des démarches pour trouver des soutiens, notamment de mécénat d’entreprise, pour organiser des concerts à Bagnolet.
Il a par ailleurs un projet d’œuvre pédagogique pour le Conservatoire de Bagnolet, après la Suite en mouvement, trois pièces pédagogiques pour clarinettes, écrites pour les Conservatoires de Saint-Denis, Pavillons-sous-bois et Bondy en 1993.

Chassé croisé Ib (1996)
Pour clarinette (jouant aussi la clarinette basse) et violoncelle
Création en mai 1998 au Théâtre Dunois par Dominique Clément et Christophe Roy
Chassé croisé Ib  fait partie d'un cycle de duos, qui comprend aussi Chassé-croisé Ia pour clarinette (+ cl. B.) et alto, Chassé-croisé II pour violon et piano, Chassé-croisé III pour deux violons et Chassé-croisé IV pour flûte et vibraphone.. Ces pièces ont en commun d'être dédiées amicalement aux interprètes pour qui elles ont été écrites. Ce sont aussi des jeux de cache-cache, où les personnages musicaux (ici trois, représentés par la clarinette basse, le violoncelle et la clarinette) sont tantôt étrangers l'un à l'autre tantôt en train d'esquisser un dialogue. Le caractère rythmique est mis en avant dans un esprit de course-poursuite, de jeu, de jubilation parfois.

LES INTERPRÈTES

L'ensemble Archaeus

L'Union des compositeurs roumains a créé Archaeus, Ensemble de musique contemporaine, en 1985, avec comme objectif la promotion de diverses tendances et orientations musicales de la musique contemporaine. Il est dirigé par Liviu Danceanu, qui est également compositeur.
L'ensemble Archaeus a donné plus de 250 concerts, dans plus de 60 villes en Roumanie, aux Etats-Unis, en France, en Allemagne et dans d'autres pays européens.  Il a participé à plus de 50 festivals et rencontres internationales et présenté les œuvres de plus de 250 compositeurs.
L'ensemble Archaeus interprète de la musique contemporaine (en particulier roumaine) mais aussi de la musique Byzantine et des musiques d'autres périodes historiques comme la Renaissance, le Baroque ou le Romantisme…
Depuis 1998 ils organisent chaque année le "Archaeus Festival".
Ils ont obtenu de nombreux prix comme le Prix ATM (1987), le Prix de l'Union des Compositeurs et Musicologues  Roumains(1990) , le prix de la fondation SOROS (1998)…

Liviu Danceanu : direction artistique
Dorin Gliga (hautbois), Ion Nedelciu (clarinette), Serban Novac (basson), Alexandru Matei (percussions), Rodica Danceanu (piano), Marius Lacraru (violon), Anca Vartolomei (violoncelle),

Ensemble vocal Soli-Tutti

Depuis 1988, l'ensemble vocal Soli-Tutti, composé de douze chanteurs professionnels et dirigé par Denis Gautheyrie, a acquis une expérience musicale originale dans le domaine de la création contemporaine et du théâtre musical, au fil des concerts et de ses échanges en France et à l'étranger.
Soli-Tutti, c'est un travail étonnant sur la musique contemporaine dont l'aspect vocal est certainement le plus accessible pour tous publics. C'est une passion pour la création musicale et la mise en espace qui bouscule quelque peu la formule du concert classique traditionnel.
A capella ou avec orgue, avec orchestres et grands chœurs ou avec de petits ensembles instrumentaux, Soli-Tutti poursuit son exploration des musiques de notre temps, toujours avec le même fervent engagement pour faire découvrir des sonorités nouvelles.

Direction artistique : Denis Gautheyrie
Sopranos :    Frédérique Épin, Nathalie Le Meur, Hélène Denis
Altos :         Caroline Tarrit, Sandrine Montcoudiol, Valérie Wuillème
Ténors :     Alexandre Pécastaing, Benjamin Chabert, Arnault Cuisinier
Basses :     Nicolas Dangoise, Jean-Philippe Dequin, François Sikirdji